
Abel Chevalley
Janvier 2018 / 160 pages / 13,5 x 20,5 cm / ISBN : 979-10-96011-20-9
Afin de pouvoir narrer les méfaits de cette Bête de légende, et les conjectures criminelles et politiques, Abel Chevalley imagine un témoin oculaire qui aurait écrit les mémoires de sa jeunesse troublée par les atrocités de la Bête, sorte de loup mâtiné de hyène, qui égorgea sous Louis XV plutôt des femmes et des fillettes... : faux roman, ce livre singulier est une enquête documentée baignée d’un souffle romanesque.
Il y a des détails qui évoquent un Jack l’Éventreur ou un sadique comme le criminel de Düsseldorf. Il n’est pas défendu d’imaginer plusieurs monstres humains qui auraient saisi l’occasion de passer leurs férocités au compte d’un animal. Le mystère n’était pas tellement dans le fait qu’on n’a pas trouvé la Bête, mais dans la nature de la Bête. Et cette bête fut apocalyptique.
L'auteur : Diplomate, notamment consul général à Prétoria, représentant de la France en Prusse orientale, haut- commissaire en Géorgie (1920-1921), il s’est fait connaître sous le nom de plume de Chevalley avec des traductions de l’anglais, des ouvrages historiques (La Reine Victoria), une histoire très romancée de la Bête du Gévaudan et des poèmes. Son supposé ouvrage historique sur le sujet (mais pris au sérieux par certains historiens) est paru en 1936 chez Gallimard, puis a été repris chez J’ai lu.