Roseline Giusti est historienne du design. Elle a enseigné cette discipline à l’université de Bordeaux 3 de 1991 à 2009 et dans des écoles de design privées.
Février 1998 : premier article donné dans le festin n°25. Le designer René Pavageau occupait trois pages pleines. Dès lors, j’ai assuré une rubrique régulière sur les arts appliqués et le design en particulier.
Des céramiques 1950 de Pol Chambost à l’espadrille basque, du couteau de Nontron au makhila, des papiers peints de St Pandelon à la verrerie de Vianne, des créations de Matali Crasset en Aquitaine à celles de Sylvain Dubuisson, des tables surdimensionnées de Vincent Poujardieu au savoureux bureau d’Accocebery pour la Société Alki au Pays basque paru dans le festin n°77, quelques trente articles sur la création et les créateurs, designers, plasticiens, architectes ont vu le jour sous ma plume.
Je me suis essayée ensuite à la critique de livres, séduite, la première fois par le roman de Louise Gabriel “Le sommeil d’Anna”. J’ai même commis quelques nouvelles sous un pseudonyme et un poème-rap sur le verre double d’Achille Castiglioni. Quel formidable terrain d’expression que le Festin !
Ayant pris ma retraite de l’université de Bordeaux 3, après dix-neuf ans d’enseignement de l’histoire du design, je suis désormais établie à Bagnères-de-Bigorre, où la Dépêche du midi m’a sollicitée pour être l’un de ses correspondants de presse. De mon passage dans les musées (dix-sept années), je garde le goût des expositions que j’aime mettre en scène.