Mars 2013 / 112 pages / 22 x 28 cm
NOUVEAU PRIX : 5€ au lieu de 15€
L’expérience de la nature contemplée et la vision de l’artiste qui la rêve, tel est le fil conducteur des sujets proposés dans le festin #85. Au printemps, nos auteurs sont allés à la recherche de lieux investis d’un pouvoir magique, dont la beauté exceptionnelle a inspiré et inspire toujours celui qui les regarde. Ainsi, ce numéro met en lumière la ville de Biarritz vue par les peintres, plonge dans l’histoire des ports et cabanes ostréicoles du Bassin d’Arcachon et invite à la contemplation des « Horizons palois ». De la Petite Escalère dans les Landes au château de Sauvebœuf en Dordogne, la revue propose également de découvrir des lieux idylliques et prestigieux, leur genèse et les hommes qui les font vivre.
GIRONDE
Jours tranquilles au Cap-Ferret, par Sébastien Gazeau
Les villages ostréicoles où nous nous promenons aujourd’hui le long de la presqu’île de Lège-Cap-Ferret – Claouey, Le Four, Les Jacquets, Petit et Grand-Piquey, Piraillan, Le Canon, L’Herbe et le Cap-Ferret – témoignent d’une longue histoire. Ils sont aux mêmes endroits depuis un siècle et plus. S’ils vivent intensément l’été, au rythme des vacanciers qui s’étonnent de leurs beautés mystérieuses, le reste de l’année, les Ferret‑Capiens se retrouvent au calme, reposés, prêts à raconter la vie sur le Bassin quand il ne se passepresque rien.
DORDOGNE
Malrigou, un art de famille, par Hervé Brunaux
Après le décorateur Serge Royaux, puis le céramiste Pol Chambost, le fils de ce dernier, le collectionneur Philippe Chambost, entretient désormais la flamme et l’esprit du domaine de Malrigou, à Saint-Jean d’Estissac. Chaque année, les jardins accueillent le bien nommé festival « L’art est dans ma nature », qui s’épanouit à la création contemporaine.
Les folies douces de Sauveboeuf, par Hervé Brunaux
Claude Douce, publicitaire de renom, est aussi un homme de passions multiples, en particulier celle de la préhistoire. Il a restauré le château de Sauveboeuf, à Aubas, où il partage désormais avec le public les incomparables collections qu’il a rassemblées sa vie durant.
LANDES
Le bijou d’Aureilhan, par Serge Airoldi
Merveille naturelle authentique, l’étang d’Aureilhan s’intègre dans le réseau des grands lacs du Pays de Born. Sur ses berges, un biotope riche s’est élaboré, auquel les hommes ont pris leur part. Depuis des siècles, ils ont aussi construit un patrimoine architectural d’exception.
Jeannette Leroy, un peintre dans son jardin, par Jéan-Pierre Mélot
C’est sur les bords de l’Adour, dans sa propriété de La Petite Escalère, que la peintre Jeannette Leroy a trouvé refuge. Depuis 1969, celle qui fut la compagne du marchand d’art Paul Haim y puise une inspiration puissante, tant auprès des sculptures qui s’épanouissent dans le parc, que de la majesté infinie et toujours renouvelée de la nature.
PAYS BASQUE
L’invention de Biarritz par les artistes, par Jean-Roger Soubiran
Révélé au monde vers le milieu du XIXe siècle par la grâce d’un séjour impérial, en quelques années un petit village de pêcheurs est métamorphosé en station élégante et mondaine. Avec les écrivains, les peintres accompagnent à leur tour cette modification du point de vue où le spectacle fascinant des violences de l’océan le dispute à l’admiration pour cette anse parfaite qui s’organise en oeuvre d’art. Puis le site s’urbanise, la place se sociabilise, et Biarritz devient un autre Biarritz.
BÉARN
L’avènement des « Horizons palois », par Hélène Saule-Sorbé et Isabelle Degrémont
Depuis la terrasse du Boulevard des Pyrénées, le passant bénéficie de « la plus belle vue de terre » sur la vallée d’Ossau et la chaîne des Pyrénées. Célébré par les écrivains, tels Victor Hugo, Lamartine ou Taine, magnifié par les peintres, le panorama sublime a fait la fortune touristique de la capitale du Béarn. Sites classés et protégés, les Horizons palois concourent désormais au rang de Patrimoine mondial de l’Unesco.
LOT-ET-GARONNE
À la ville d'Agen, par Oivier Schiltz
La ville d’Agen avant 1860 avait la réputation d’être mal construite et insalubre. Aujourd’hui, c’est pourtant cette ville que les visiteurs s’appliquent à regarder, ignorant la présence d’architectures de belle qualité de la fin du XIXe siècle.